13. " Clause dîte d'exception " ? (3ème partie)

Publié le par Le Ministère de l'ALLIANCE



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Le Mystère de " Christ & l'Église "



" Exceptions " bibliques III

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5. Porneia et la relation de fiançailles


Avant l’époque du ministère terrestre du Christ, les Juifs avaient établi une pratique sociale unique, appelée Fiançailles. C’est un mot moins employé dans notre société actuelle. Cette période commence lorsqu’un couple décide de se donner en mariage l’un à l’autre, et elle se termine avec le Mariage lui-même.

De nos jours, l’homme donne habituellement à la jeune femme une bague de fiançailles. Cet acte et cette annonce signifient en général qu’ils ont cessé de chercher autour d’eux et se préparent maintenant aux Vœux de Mariage.

Il y a cependant des différences importantes entre les fiançailles juives du temps de Jésus et celles d’aujourd’hui, et elles sont significatives : Du temps de Jésus, le jeune homme ne conduisait pas la jeune fille dans un lieu romantique, ni ne l’emmenait dans un restaurant chic pour lui offrir une bague. Non, il réunissait quelques amis et les emmenait avec lui rencontrer la jeune fille. Ensuite, devant ces amis, comme témoins, il demandait à la jeune fille de l’épouser.

Cette rencontre n’était pas une décision soudaine de la part de ce couple. Dans la plupart des cas, ils ne s’étaient jamais fréquentés, comme les couples actuels. Au lieu de cela, à leur naissance, leurs pères s’étaient mis d’accord qu’il serait bien que leurs enfants se marient. Une fois que c’était décidé, le projet se mettait en branle.

Depuis l’enfance, on disait au petit Jacob comme ce serait bien que lui et Rebecca se marient (prénoms fictifs). Alors, les familles des deux pères seraient encore plus proches. Lorsque Jacob atteignait l’âge adéquat, lui et Rebecca étaient tous deux au courant des projets les concernant. Ainsi, quand Jacob et ses amis venaient trouver Rebecca, elle connaissait déjà le but de sa venue. Après la demande en mariage de Jacob à Rebecca, et son « oui » dit en public, il lui donnait une lettre stipulant qu’une transaction avait eu lieu ce jour-là, ou des pièces de monnaie, pour sceller leur accord.

Nous avons un exemple de l’importance de cette transaction, donné par Jésus en Luc 15, au sujet de la drachme perdue :
Ou quelle est la femme, qui, ayant dix drachmes,
si elle perd une drachme,
n’allume la lampe et ne balaye la maison,
et ne cherche diligemment jusqu’à ce qu’elle l’ait trouvée ?
et l’ayant trouvée, elle assemble les amies et les voisines,
disant :
« Réjouissez-vous avec moi, car j’ai trouvé la drachme que j’avais perdue. »

Luc 15, 8-9


Cela n’a-t-il pas l’air un peu ridicule ? Pourquoi, ayant perdu quelques centimes, dépenserait-elle plusieurs euros pour une fête lorsqu’elle la retrouve ? Avez-vous déjà vu une jeune fille qui a perdu sa bague de fiançailles ? C’est l’affolement jusqu’à ce qu’elle l’ait retrouvée. Toute la maison est en chantier, et elle retourne tout jusqu’à ce qu’elle la trouve.

C’est la même chose avec la femme de la parabole. Elle avait reçu de son fiancé les “ pièces nuptiales ”, puis elle en avait perdu une. Ces pièces étaient la preuve de leur contrat, et elles étaient un cadeau d’amour très précieux pour elle.

En plus des pièces nuptiales, selon le statut financier de Jacob, un mohar, ou dot, était donnée aux parents de Rebecca. À partir de ce moment-là, Jacob et Rebecca étaient fiancés, s’engageant à se marier.

Là s’arrête la ressemblance de cette relation avec des fiançailles typiques, ou la relation d’un couple romain ou grec. Dans d’autres sociétés, telles que la nôtre, si le couple, après s’être fiancé, changeait d’avis, ils rompaient simplement et recommençaient tout. De nos jours, si le jeune homme a de la chance, il peut même récupérer la bague. Dans la société juive, cependant, quand Jacob et Rebecca étaient fiancés, on s’attendait à ce que leur relation soit consommée dans le Mariage.

Les deux partis se préparaient dans l’attente des Vœux. Par là je veux dire qu’ils arrêtaient tous deux de chercher, et les autres ne devaient pas essayer de briser leur relation. En général, ils savaient que le Mariage aurait lieu dans l’année ou les 18 mois à venir, et ils deviendraient  ” Une Seule Chair “ aux Yeux de Dieu.

Si jamais Jacob et Rebecca décidaient de se séparer, ils ne pouvaient pas s’en tenir là. Un couple fiancé dans la société juive devait obtenir un divorce légal pour se séparer. Simplement fiancés ? Oui ! Mais pour se séparer il fallait en passer par un divorce légal.


Pour comprendre ce que Jésus disait aux chapitres 5 et 19 de Matthieu, il est impératif de prendre cela en compte !

En Genèse 19, on trouve l’histoire de Lot à Sodome et Gomorrhe. Les deux anges vinrent l’avertir de partir avant que le jugement de Dieu ne tombe. Quand les Sodomites vinrent à la maison de Lot demandant qu’il leur livre les deux anges, Lot dit :


Voici, j’ai deux filles qui n’ont point connu d’homme ; laissez-moi les faire sortir vers vous…
Genèse 19, 8

Et Lot sortit, et parla à ses gendres qui avaient pris ses filles…
Genèse 19, 14

Une question : si les filles étaient mariées aux gendres de Lot, pourquoi n’avaient-elles pas connu d’homme ? Il est dit qu’elles étaient mariées, mais n’avaient connu aucun homme. Comment est-ce possible ? Parole Vivante clarifie cela pour nous :


Et Lot se précipita dehors pour parler aux fiancés de ses filles…
Genèse 19, 14

Bien qu’elles n’aient pas été mariées, mais simplement fiancées, la version King James dit qu’elles étaient « mariées ». Cette coutume était encore pratiquée du temps de Jésus.


Regardez le chapitre 1 de Matthieu. C’est l’une des histoires de la Bible que nous connaissons le mieux. Je suis sûre que la plupart des gens l’ont lue de nombreuses fois, ou entendu lire, et ont cependant manqué une vérité importante qui révèle cette idiosyncrasie sociale juive.
Lisez très attentivement :
Or la naissance de Jésus Christ arriva ainsi :
sa mère, Marie, étant fiancée à Joseph, avant qu’ils fussent ensemble,
se trouva enceinte par l’Esprit Saint.
Mais Joseph, son mari,
[simplement fiancé - verset 18 - cependant appelé son mari]
étant juste, et ne voulant pas faire d’elle un exemple,
se proposa de la répudier secrètement.
[littéralement : il avait l’intention de la répudier, ou de divorcer.
Bien que pas encore marié, Joseph allait divorcer de Marie.]

Mais comme il méditait sur ces choses, voici,
un ange du Seigneur lui apparut en songe, disant :
Joseph, fils de David,
ne crains pas de prendre auprès de toi Marie ta femme,
[femme, pas fiancée]
car ce qui a été conçu en elle est de l’Esprit Saint…
Or Joseph, étant réveillé de son sommeil,
fit comme l’ange du Seigneur le lui avait ordonné,
et prit sa femme auprès de lui ;
et il ne la connut point jusqu’à ce qu’elle eût enfanté son fils premier-né ;
et il appela son nom Jésus.

Matthieu 1, 24-25


Jésus, étant juif, connaissait cette coutume juive des fiançailles, et l’obligation de divorcer pour les rompre. Il a fait en sorte que Matthieu en parle dans ces passages de l’Écriture. Ce n’était pas une exception universelle, mais plutôt une clarification pour les Juifs en ce qui concerne la relation de fiançailles.

Jésus disait que, si pendant la période de fiançailles, on découvrait que Jacob ou Rebecca, ou tout autre personne fiancée, avait commis la fornication (des relations sexuelles illicites entre personnes non mariées) alors, et seulement alors - avant que les Vœux du Mariage les ait unis en ” Une Seule Chair “ pour la vie aux yeux de Dieu - on pouvait divorcer et épouser une autre personne.

Lorsqu’on a compris la relation juive des fiançailles, ces passages de l’Écriture s’accordent pleinement avec nos versets de base, et il n’y a pas de contradictions. Cette vérité sur la période de fiançailles, et le divorce légal, n’était pas un fait obscur de la vie juive. Au contraire, c’était un trait très important, reconnu à tous les niveaux de la vie sociale juive.


Quand la nuit de noces arrivait pour un couple fiancé, la maison de la mariée était bien éclairée. Dans une attente joyeuse, les amies de l’épouse observaient le chemin entre les maisons des mariés. Tard dans la nuit, on pouvait voir des torches arriver sur le chemin, tandis que l’époux et ses amis arrivaient.
Alors s ’élevait le cri : « Voici l’époux, voici l’époux ! »
Toute effervescente, l’épouse sortait à la rencontre de l’époux, et ils rentraient ensemble, avec leurs amis, dans la maison de l’époux. Sur le trajet, des voisins sortaient et leur souhaitaient du bonheur. À la maison de l’époux, il y avait une fête, jusqu’à presque minuit, heure où le Mariage juif traditionnel s’accomplissait, avec les Vœux appropriés.
La dernière étape du mariage juif était lorsque l’époux emmenait l’épouse dans la chambre nuptiale et là, pénétrait l’épouse, déchirant ainsi l’hymen, et prouvant sa virginité. Cette pratique était si importante que le Mariage d’une vierge avait en général lieu le mercredi. Ainsi le mari qui voulait déposer une plainte contre son épouse - parce qu’elle n’était pas vierge - pouvait la déposer devant la Cour le jeudi. La Cour se réunissait tous les jeudis pour entendre ce genre de plaintes. Si l’on pouvait apporter des preuves de telles accusations, il y avait un procès public.


On trouve un tel procès en Deutéronome 22, 13-21. Là, au verset 15, il est parlé des « signes de la virginité » apportés comme preuve par les parents de la jeune fille. Ce signe était porté parmi les vêtements de l’épouse au moment de la consommation du mariage. Le mari devait remettre ce signe aux parents de l’épouse après. Il portait les traces de sang de l’hymen rompu et était accepté comme preuve de la virginité de l’épouse.
Dans les cas où l’homme déposait une fausse plainte contre son épouse, le verset 19 dit qu’il devait payer au Père de l’épouse cent pièces d’argent pour le mauvais bruit qu’il avait fait courir, et il était lié à cette épouse pour la vie. Il ne pouvait pas tirer avantage de la concession que Moïse avait faite pour les Juifs au cœur dur en la répudiant plus tard.

Si, cependant, on pouvait prouver que la femme n’était pas vierge - qu’elle avait commis la fornication avant le mariage - elle était lapidée à mort, et l’homme était libre de se re-marier. Deutéronome 22, 20-21


 

 

C. Comparaison des Écritures

 

Jésus, dans les Évangiles, donne un enseignement très clair sur le Mariage (voir schémas)  - mais Il le donne comme si nous regardions le négatif d'une photo et au travers des questions et des pièges que Lui tendent les Pharisiens et les Scribes... - eux les connaisseurs et fidèles applicateurs de la Loi de Moïse et de ses dérivés, les traditions rabbiniques !

- Matthieu 5, 27-32 & 19, 3-12
- Marc 10, 2-13
- Luc 16, 18...

Paul d'ailleurs confirme par son enseignement, et en tous points, celui de Jésus : pourrait-il en être autrement ? La Bible ne se contredit jamais !
- 1 Corinthiens 7, 8
  - 1 Corinthiens 7, 10
  - 1 Corinthiens 7, 12
     - 1 Corinthiens 7, 39...

Les Scribes et les Pharisiens se basent sur une application stricte de la Loi de Moïse et des passages tels que Deutéronome 24, 1 et Exode 21, 10 sont les plus connus. Les rabbins Shamaï et Hillel en ont donné des applications particulières reçues à peu près par tous.

Alors toi... Jésus, qu'en penses-tu ? Voyons, dis-nous  Jésus : que dis-tu, et... que nous conseilles-Tu de faire... comme Moïse  ? ou bien, comprends-tu Toi, les hommes (et leurs soucis vis-à-vis des femmes)  et nous conseilles-Tu d'appliquer la Loi comme Shamaï ou bien comme Hillel  ?

Ah... Ils pensaient bien avoir trouvé la faille, car cet Homme avait un comportement choquant vis-à-vis des femmes et  ils espéraient bien " Le faire se marcher sur la langue " comme dit une expression assez triviale de notre langue et ainsi pourvoir L'accuser  fort justement !!

Mais voilà...
Ils ne s'attendaient vraiment pas à Sa Réponse - pas plus que les disciples d'ailleurs, qui eux aussi, seront choqués et le Lui feront savoir.

Jésus va aborder deux points capitaux, Lui dont le Nom sera donné en Apocalypse, le Livre de Sa Révélation, " Parole de Dieu " :


1.  Il est écrit... mais Moi, Je vous dis... (avec Ses Disciples Mathieu 5)

&

2. Au Commencement, il n'en était pas ainsi... (avec les pharisiens Matthieu 19)



Jésus, Lui la Parole de Dieu, ne faisait rien qu'Il ne l'aie vu faire à Son Père.
Jésus, Lui l'Époux, est le premier concerné par l'Institution du Mariage !





1.  Il est écrit... mais Moi, Je vous dis...

Jésus, d'un revers de main de Maître, va balayer tous les arguments  :  la pensée de Hillel,  celle de Shamaï, pas plus que celle de Moïse... ne sont acceptables, mais Seule, la Pensée de DIEU est d'importance !

Lorsque Jésus emploie cette expression : il est écrit... de quelle Loi écrite parle-t-Il ?

- De la Loi de Dieu ?
- De la Loi de Moïse ?
- De la Loi Talmudique, celle que les scribes  (ce qui correspond aux rabbins) avaient ajouté à la Torah, la Parole de Dieu pour l'expliquer et l'appliquer à la vie courante ?
De quelle Loi parle-t-Il ?
Jésus cite la Loi rabbinique et Il  va toujours  s'élever - et parfois avec violence et imprécations ... ( Malheur à vous, Scribes et pharisiens hypochrites !!  ) - contre ces lois et traditions rabbiniques qui annulent la Parole de Dieu. Marc 7, 13


Il est écrit... mais Moi, Je vous dis...


Voilà... Choisissez qui vous voulez suivre ! Vous, vous prétendez ceci... et ceci... Ce n'est plus la Parole de Dieu, les enseignements de la Torah ! Vous l'avez annulée par votre Tradition !!

Moi, Je vous dis la Parole du Commencement qui est la Pensée de Dieu.






2. Au Commencement, il n'en était pas ainsi...

Jésus, Lui la Parole de Dieu, qui ne faisait rien qu'Il ne l'ai vu faire à Son Père, Lui l'Epoux, est le Premier concerné par l'Institution du Mariage !

- Il sait que Son Père est la Première Agence Matrimoniale...

- Il a vu
- dans le Jardin d'Eden - la beauté de la Compagne du premier Adam : Lui, le Second Adam, Il sait que Son Épouse sera jeune (sans rides) et belle, sans tâches... parce que le Père La tirera de Son Côté quand Il sera " mort " sur la Croix. C'est cette Joie qui est devant Lui...

- Il sait aussi que les portes de l'enfer ne prévaudront pas contre Elle, car Elle sera parfaite en Lui... Cela avait été prévu dès avant la Fondation du Monde, dès le Commencement.

- Il est venu - en parfait accord avec Son Père et selon Sa Volonté, conclure cette Nouvelle Alliance, ce Nouveau Mariage en versant Son Sang, le Sang de la Nouvelle Alliance, qui le scellait de façon Unique,  Définitive et Mystérieuse...

- Il s'est engagé par Serment et par Promesse : Il ne peut pas revenir en arrière, c'est une Alliance de Sel, (inviolable - qui ne peut être brisée que par la mort). Lisez Hébreux 6, 17-20.

- Il le sait, Il en parle en connaissance de cause et Il le dit : le Mariage est une Alliance de Sang et Dieu " de deux " en fait " Une Seule Chair ". Il est universel, institué avant la Chute, impossible à " défaire " du vivant des conjoints,  car c'est un Acte Souverain et divin auquel l'homme ne peut pas toucher, même si il a l'impudence de le vouloir et de penser qu'il le peut : la Colle de Dieu qui cimente des époux sur la terre est trop forte !



Et l'Éternel Dieu forma une femme de la côte qu'Il avait prise de l'homme,
et l'amena vers l'homme.
Et l'homme dit :
Cette fois, celle-ci est os de mes os et chair de ma chair ;
celle-ci sera appelée femme Isha,
parce qu'elle a été prise de l'homme Ish.

C'est pourquoi l'homme quittera son père et sa mère,
et s'attachera à sa femme, et ils seront Une Seule Chair.

Genèse 2, 21-24


Il est écrit... mais Moi, Je vous dis...
ET 
Au Commencement, il n'en était pas ainsi...





Il  est nécessaire de se rappeler le contexte :

Matthieu s'adresse aux Juifs
- chapitre 5, c'est l'enseignement des disciples
- chapitre 19, c'est la réponse aux pharisiens qui cherchent à piéger Jésus
Marc (10) a été écrit aux Romains
Luc  (16) est pour les Grecs



Nous devons comprendre les idiosyncrasies (réactions) sociales auxquelles Matthieu devait s’adresser.

Lorsque Matthieu a inséré l’expression « si ce n’est pour cause de fornication », il a fait à cause de ses lecteurs juifs et leurs coutumes sociales uniques concernant les fiançailles.

 

Comparons  Matthieu et Luc, Marc étant sensiblement analogue à Luc.

Voyons Luc 16 :

Quiconque [Paul] répudie sa femme et en épouse une autre,
commet adultère

Luc 16, 18


+ Paul divorce d'Aline et épouse Brigitte. Jésus dit que c’est de l’adultère.

 

a d u l t è r e

+ Paul et Brigitte se sont légalement mariés par la société, mais Jésus appelle cela de l’adultère.


a d u l t è r e

+ Maintenant, Jésus dit que si Luc épouse Aline (le parti innocent), il est aussi adultère.

a d u l t è r e

Regardez l'image suivante :

- Paul a légalement divorcé d'Aline - car il a une liaison avec une femme, Brigitte, avec laquelle il se "re" marie

 

- Aline - légalement divorcée - se "re"marie avec Luc

 

 


Si l’expression « si ce n’est pour cause de fornication »

signifie

« si ce n’est pour adultère » ou « si ce n’est pour cause d’immoralité ou manque de chasteté »,

alors

Paul serait maintenant libre de se remarier, n’est-ce pas ?

 

C’est ce qui est prêché aujourd’hui…

Mais ce n’est pas ce que Jésus a prêché !


Nous devons décider quel enseignement nous voulons suivre  !

 



Certains disent que " Aline ayant commis l’adultère contre Paul lorsqu’elle a épousé  légalement Luc, Paul est maintenant libre de pouvoir se  "re" marier avec quelqu'un d'autre, car c’est de l’impureté morale. "

C’est vrai :

- c’est de l’impureté morale.
- C’est un manque de chasteté.
- C’est de l’adultère.

Mais Jésus a dit que Luc était toujours en situation d’adultère, même après le mariage de Paul avec quelqu'un d'autre :

…et quiconque épouse une femme [Aline]
répudiée par son mari,[Paul]
commet adultère.

Luc 16, 18

Paul, Aline, Luc et Brigitte, la femme que Paul a " épousée " sont tous - pour Jésus - en train de commettre l'adultère !!

Luc, bien que célibataire (avant son mariage avec Aline) est considéré comme commettant l'adultère : il prend la femme de son prochain ! Pourtant Paul a bien divorcé d'Aline et a commis adultère envers elle (avant et après le divorce) car Paul et Aline sont toujours ” Une Seule Chair ” aux Yeux de Dieu...


Jésus l’a dit !

Si Jésus savait ce qu’Il disait dans les versets clairs, alors ceux qui interprètent « si ce n’est pour cause de fornication » comme adultère, immoralité ou manque de chasteté, lorsqu’il s’agit d’une personne mariée, se trompent.

Cela ne peut pas avoir l’un de ces sens et cependant s’accorder avec l’ Enseignement du Christ !!

Les adultères n'hériteront pas du Royaume des Cieux ...


 

 

Divorce + "re"mariage = récapitulatif

Le mariage est une Alliance de SANG pour la vie,  jusqu'à ce que la mort sépare...



Paul et Aline se marient

+= 
 " Une SEULE CHAIR "
devant Dieu et les hommes
...



Paul et Aline divorcent légalement devant les hommes

=
mais devant Dieu,  ils sont et restent

"
Une SEULE CHAIR





L'homme n'a aucun pouvoir pour désunir ce que Dieu a joint.
 Seule la mort le peut !


Dieu considère

Aline
et Luc qui " s'épousent " devant les hommes

ainsi que
Brigitte
et Paul
qui " s'épousent " devant les hommes
comme
commettant l'adultère

car


Paul et Aline sont et restent
...et jusqu'à ce que la mort les sépare

TOUJOURS
 " Une SEULE CHAIR "

devant Lui !

même si la société a prononcé leur divorce
et enteriné leur "re"-mariage.

 

Publié dans CHRIST & l'ÉGLISE

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