12. " Clause dîte d'exception " ? (2ème partie)

Publié le par Le Ministère de l'ALLIANCE



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Le Mystère de " Christ & l'Église "



" Exceptions " bibliques  II

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Encore une fois, je le dis, il y en a beaucoup aujourd’hui qui croient que l’adultère est un motif de divorce. Mais en étudiant l’Ancien Testament, vous découvrirez que ce n’était jamais le cas !

- Sous la loi de Moïse, les adultères étaient lapidés à mort Deutéronome 22, 22-24.

- Sous la Nouvelle Alliance, Jésus a enseigné le pardon et la repentance. En Jean, au chapitre 8, Jésus a pardonné à la femme prise en flagrant délit d’adultère, quand Il a dit :


Moi non plus, Je ne te condamne pas ;

va, - dorénavant ne pèche plus.

 



Dans l’Encyclopédie Internationale de la Bible Standard [International Standard Bible Encyclopedia, Vol. II, p. 865], M C. CAVERNO dit, dans son article intitulé « Le divorce dans le Nouveau Testament » :
 
« La doctrine scripturaire du divorce dans le Nouveau Testament est très simple. Elle est contenue en Matthieu 19, 3-12. On ne nous demande pas de traiter du divorce dans la législation mosaïque (sic) Deutéronome 24, 1-4. Cela a été traité par Jésus dans la discussion précédente, et Il y a mis fin par Son système de religion.
Après les Paroles de Jésus à ce sujet, la permission mosaïque de divorce est devenue lettre morte. Elle ne pouvait pas être mise en pratique par Ses disciples. Alors ce divorce de l’Ancien Testament n’est plus maintenant qu’une curiosité antique…
Mais ici, comme en de nombreuses autres occasions, le Christ, par delà la promulgation de cette loi, est retourné aux Principes d’Origine, dont la reconnaissance rendait la loi caduque, parce qu’aucune pratique ne pouvait être permise. Ainsi en dispose-t-on de l’Ancien Testament. »



  Jésus utilise de nombreuses fois :
Vous avez ouï qu’il a été dit… Mais Moi, Je vous dis…
Matthieu 5, 27-28

…Mais au Commencement il n’en était pas ainsi…. Et Moi, Je vous dis

Matthieu 19, 8b-9

Chaque fois que Jésus disait cette phrase, Il disait en fait : « Oubliez ce que vous pensiez qui était juste avant, quelle qu’en soit la raison. Voici ce que Mon Père et Moi voulions vraiment dire. Cette Vérité aujourd’hui prend le pas sur tous les enseignements déformés. »

On trouve d’autres exemples de ceci en Matthieu 5, 21-22 et 27-28.


Le premier enseignement clarifiait ce qui constituait un meurtre. Ensuite, Il explicitait ce que Dieu pensait vraiment :
Mais Moi, Je vous dis
[encore cette même expression]

que quiconque se met en colère légèrement contre son frère sera passible du jugement…
Matthieu 5, 22

Jésus a approfondi la vérité en disant que l’on n’a pas besoin de tuer physiquement une personne pour être un meurtrier, car
 comme il a pensé dans son cœur, tel il est.

Jean va plus loin dans l’interprétation de ce passage :

Quiconque hait son frère est un meurtrier…
1 Jean 3, 15

À partir du sens de l’Ancien Testament, qui se réfère à l’acte physique, un nouveau sens, plus profond, a pris effet lorsque Jésus a dit :

« Mais Moi, Je vous dis… ».

Le concept de meurtre n’était plus juste un acte physique. Au lieu de cela, haïr son frère dans son cœur équivaut à un meurtre aux Yeux de Dieu. Ce n’est plus simplement un acte extérieur, mais cela implique maintenant une attitude intérieure.

Encore une fois, en Matthieu 5, 27, Jésus dit :

« Vous avez ouï qu’il a été dit : tu ne commettras pas adultère »
[Principe de l’Ancien Testament]

On peut l’interpréter ainsi : « N’ayez pas de relations sexuelles hors mariage - ou n’y pensez même pas ! »


Jésus dit au verset 28 :
…quiconque regarde une femme pour la convoiter,
a déjà commis adultère avec elle dans son cœur.

Matthieu 5, 28

Par ces paroles nous savons que l’adultère n’est pas tant un acte physique qu’une attitude de cœur. [Principe du Nouveau Testament] Par ces éclaircissements, Jésus instituait un retour au Plan Originel de Dieu. Quand Jésus-Christ est venu, la Parole de Dieu dit qu’Il était la Révélation complète de Dieu.

En Jean, au chapitre 14, Jésus a dit :
…Celui qui M’a vu, a vu le Père…
Jean 14, 9

Et en Apocalypse 1, Il dit :
Je suis l’Alpha et l’Oméga, le Commencement et la Fin…


La pleine Lumière de la Volonté parfaite de Dieu
a été donnée à l’Église du Nouveau Testament.
Dieu, par Jésus-Christ, a établi les Règles de Son Royaume et a envoyé l’Esprit Saint pour les graver sur les Tables de Chair de nos cœurs. Le Seigneur a dit que dès lors c’était une nouvelle Dispensation.


Écoutez Paul, à qui le Seigneur a révélé la Nouvelle Alliance, par Révélation divine, tandis qu’il était dans le désert
…nous vous annonçons que de ces choses vaines,
vous vous tourniez vers le Dieu vivant…
lequel dans les générations passées [au temps de l’Ancien Testament]
a laissé [en grec eaw qui signifie permettre, autoriser ]

Actes 14, 15-16


Paul dit que jusqu’alors Dieu a traité les nations différemment. Il a laissé passer des choses…
Savez-vous ce que cela signifie quand un père dit à son fils : « Pour cette fois je laisse passer. » ? Cela veut dire que pour le moment il n’en tiendra pas compte, mais qu’un temps viendra où il saura à quoi s’en tenir, et alors attention !


Au chapitre 14 des Actes des Apôtres, Paul a dit aux hommes de Lystre :


…[Dieu] a laissé toutes les nations marcher dans leurs propres voies… Dans les Actes encore, Paul délivrait aux Athéniens à l’Aéropage le message de la Nouvelle Alliance :


Dieu donc, ayant passé par-dessus les temps de l’ignorance,
ordonne maintenant

Actes 17, 30

Quand est-ce maintenant ?
C’est depuis que Jésus-Christ est venu et que le Saint Esprit a été donné pour demeurer en chaque personne qui, par la repentance et la foi, choisit de Le suivre.
Maintenant la pleine Révélation de Dieu est venue à nous par Jésus-Christ.

[Dieu] ordonne maintenant…
Non pas demande, ou suggère, mais :
 [Dieu] ordonne maintenant aux hommes…
Est-ce universel ?

 

…que tous, en tous lieux…

C’est là, clair comme de l’eau de roche. Et qu’est-ce que Dieu commande à « tous, en tous lieux » de faire aujourd’hui ?


Dieu ordonne maintenant aux hommes
que tous,
en tous lieux, ils se repentent

Que veut dire se repentir ?


La version de la Bible Amplifiée est encore plus forte :
Dieu donc, il est vrai, a ignoré et laissé passer les temps [anciens] de l’ignorance,
mais maintenant Il accuse tous, en tous lieux,
pour qu’ils se repentent
[changent leur pensée en une meilleure et s’amendent sincèrement,
en abhorrant leurs péchés passés].


Ce mot se repentir est l’un des mots les plus utilisés mais les moins compris du vocabulaire chrétien aujourd’hui. C’est à cause de cette incompréhension que tant d’hommes vivent encore par un enseignement de l’Ancien Testament, conçu par Moïse, par nécessité et concession pour un peuple qui ne voulait pas obéir aux Lois éternelles de Dieu.

En Matthieu 19, Jésus a parlé aux dirigeants juifs d’une nouvelle norme.





DEUXIÈME " EXCEPTION " : Matthieu 19, 8-9



A. Les fausses interprétations 

B. Examen du mot porneia : fornication

C. Comparaison des Écritures


Il leur dit :
« Moïse, à cause de votre dureté de cœur, vous a permis de répudier vos femmes ;
mais au commencement il n’en était pas ainsi.
Et Je vous dis que quiconque répudiera sa femme,
non pour cause de fornication, et en épousera une autre,
commet adultère ;
et celui qui épouse une femme répudiée,
commet adultère. »

Matthieu 19, 8-9


Notez la grande similitude entre ces versets et ceux de Marc et Luc.

 Et Jésus, répondant, leur dit :
Il vous a écrit ce commandement à cause de votre dureté de coeur ;

mais au Commencement de la Création, Dieu les fit mâle et femelle :
c'est pourquoi l'homme laissera son père et sa mère et sera uni à sa femme,
les deux seront
Une Seule Chair ;
ainsi ils ne sont plus deux, mais Une Seule Chair.

Ce donc que Dieu a uni, que l'homme ne le sépare pas.
Quiconque répudiera sa femme et en épousera une autre,
commet adultère envers la première ;
 et si une femme répudie son mari,
et en épouse un autre, elle commet adultère.

Marc 10


Quiconque répudie sa femme et en épouse une autre,

commet adultère ;

et quiconque épouse une femme répudiée par son mari,

commet adultère.

Luc 16


Mettons de côté pour l'instant les clauses d'exceptions.

Mais Moi, Je vous dis que quiconque répudiera sa femme…
la fait commettre adultère ;
et quiconque épousera une femme répudiée,
commet adultère.

Matthieu 5, 32

Et je vous dis que quiconque répudiera sa femme…
et en épousera une autre, commet adultère ;
et celui qui épouse une femme répudiée,
commet adultère.

Matthieu 19, 9


N’est-ce pas surprenant ?! Pas de contradictions !

 

Le seul problème est de décider de ce que l’expression « si ce n’est pour cause de fornication » signifie réellement. Nous pouvons en avoir un aperçu en éprouvant les traductions et interprétations courantes de cette expression.

 

Essayons donc d’accorder les interprétations soi-disant éclairées de ces passages de l’Écriture avec nos versets de base.


A. Les fausses interprétations 

 


Par exemple, le mot grec porneia en Matthieu 5, 32 et Matthieu 19, 9 est traduit par :

- fornication 

- manque de chasteté 

La traduction du mot porneia implique que toute personne est mariée jusqu’à ce qu’il ou elle découvre que son conjoint a manqué de chasteté ou fait preuve d’immoralité. À ce moment-là, cette personne a le droit, non seulement de divorcer, mais aussi d’épouser une autre personne. La déduction logique qui s’ensuit est que Dieu approuve le divorce et approuvera donc le remariage avec un autre individu.

C’est ce que certains ont enseigné à partir de ces versets de Matthieu, en utilisant Deutéronome 24, 1-4 pour étayer cette thèse.

- Ils enseignent même que, si un mari ou une femme ne comble pas les désirs et impulsions sexuelles de son conjoint, cela constitue une “ fornication inversée ” et est un motif de divorce, qui justifie un remariage.
 
La base scripturaire inappropriée utilisée pour justifier cet enseignement tordu de la fornication inversée est 1 Corinthiens 7, 3-4 :

Que le mari rende à la femme ce qui lui est dû,

et pareillement aussi la femme au mari.
La femme ne dispose pas de son propre corps, mais le mari ;
et pareillement aussi le mari ne dispose pas de son propre corps,
mais la femme.
1 Corinthiens 7, 3-4


Certains enseignent même que l’impuissance (un manque d'efficacité sexuelle) est un motif de divorce, et une justification de remariage.

Analysons maintenant l’interprétation moderne selon laquelle l’expression « si ce n’est pour cause de fornication » signifierait ceci : si mon conjoint se retrouve impliqué dans toute forme d’impureté morale, j’ai des motifs en accord avec l’Écriture pour divorcer et épouser quelqu’un d’autre. Je n’y suis pas obligé, mais cette expression m’en donne le droit !

Il n’y a pas de parole de l’Écriture qui dise que l’adultère est un motif de divorce. Dans l’Ancien Testament, un adultère était lapidé à mort.
Dans le Nouveau Testament, Jésus a pardonné à la femme prise en flagrant délit d’adultère. Mais, remarquez sur quelle base il fonde le pardon :

« Va et ne pèche plus ! »
- c’est-à-dire arrête !

Jésus n’a jamais toléré le péché ; Il a promis de pardonner le péché, seulement si nous arrêtons de pécher. Rappelez-vous : Jésus n’a jamais sauvé un homme dans ses péchés, mais de ses péchés. 1 Jean, 5-7 nous dit que sans véritable repentance, aucun péché ne sera effacé.


Quel est le vrai sens scripturaire du mot fornication ?



B. Examen du mot porneia : fornication


1. Définitions


Les définitions des mots adultère et fornication sont bien distinctes :

a. fornication - porneia en grec :

- relations sexuelles illicites entre personnes non-mariées.
- coït prémarital Exode 22, 16 ; Deutéronome 22, 28-29 ; Matthieu 5, 33 ; 19, 9 ; Jean 8, 41


b.  adultère - moikeia (et mots dérivés) en grec :

- violation volontaire du contrat et de l’Alliance de Mariage, par l’un ou l’autre des partenaires, en s’engageant dans des relations sexuelles, ou en désirant être avec une autre personne.

- relations sexuelles hors mariage. Deutéronome 22, 22 ; Exode 20, 14 ; Lévitique 20, 10 ; Proverbes 6, 32-33 ; Matthieu 15, 18-20

Il faut noter que, dans la Bible, le terme porneia est utilisé de trois façons différentes : un sens restreint, un sens large, et un sens précis. La plupart des érudits sont d’accord avec ces usages.




2. Sens large de porneia


Dans son sens large, porneia vient d’une racine qui signifie vendre.

On l’utilisait en général pour faire référence à la vente d’esclaves dans un but de prostitution. Cela inclut l’adultère, les perversions sexuelles, la bestialité, et la prostitution.

Ce sens large se trouve plusieurs fois dans l’Ancien Testament et est mis en avant - par ceux qui essaient de prouver que la fornication signifie toute sorte d’immoralité - comme  seul sens trouvé dans les Écritures. Bien sûr, ce n’est pas le cas.


3. Sens restreint de porneia


Dans ce sens restreint, nous trouvons porneia utilisé pour parler spécifiquement des rapports sexuels avant mariage. Une fois encore, nous utiliserons les versets clairs pour faire la lumière sur ceux qui ne le sont pas.

En 1 Corinthiens 7, l'Apôtre Paul parle spécifiquement à des célibataires :
Or, pour ce qui est des choses au sujet desquelles vous m’avez écrit,
il est bon à l’homme de ne pas toucher de femme ;
mais, à cause de la fornication,
[rapports sexuels illicites, coït prémarital]
que chacun ait sa propre femme,
et que chaque femme ait son mari à elle.

1 Corinthiens 7, 1-2

Essayer d’appliquer le sens large de porneia (toute sorte d’immoralité) à ce verset serait complètement irréaliste et d’une herméneutique peu solide. C’est particulièrement vrai si on réalise que Paul s’adressait à des chrétiens.

On trouve un autre exemple au chapitre 8 de Jean, lorsque Jésus dit aux Juifs que, bien qu’ils se revendiquent fils d’Abraham, leurs actions prouvent qu’ils sont fils du diable. En une réponse humiliante, les pharisiens disent à Jésus, en faisant référence à Sa propre naissance :
…Nous ne sommes pas nés de la fornication…
Jean 8, 41
La Parole Vivante dit :
Nous ne sommes pas nés hors mariage…

Il ne serait pas juste de dire que porneia ici signifie prostitution, adultère, perversions sexuelles, ou bestialité.

En langage courant, les pharisiens disaient : « Nous avons été conçus par Abraham et Sarah, pas par Agar ou une autre. Spirituellement, nous sommes vraiment hébreux. » Cependant le choix des mots apporte un deuxième sens ou une insinuation : « Nous ne sommes pas illégitimes, mais Toi, Tu l’es ! »


4. Sens précis de porneia

Une autre utilisation stricte de porneia est ce que nous appellerons « l’utilisation précise ». Cela signifie, le cas où on utilise des termes spécifiques, en opposition à des termes généraux, pour décrire une situation.

 

En 1 Corinthiens 6, 9-10, nous trouvons une utilisation au sens strict de porneia, très précise :


Ne savez-vous pas que les injustes n’hériteront point du Royaume de Dieu ?
Ne vous y trompez pas : ni fornicateurs, ni idolâtres, ni adultères, ni efféminés,
ni ceux qui abusent d’eux-mêmes avec des hommes,
ni voleurs, ni avares, ni ivrognes, ni outrageux, ni ravisseurs,
n’hériteront du Royaume de Dieu.

1 Corinthiens 6, 9-10

Toutes ces conditions, décrites par l'Apôtre Paul dans ces versets, pourraient être qualifiées d’immoralité, de péché, ou d’impureté. Mais au lieu de cela, l'Apôtre Paul a utilisé des termes précis. Dans ce cas, on pourrait dire : la fornication est péché ; l’adultère est péché, mais la fornication et l’adultère ne sont pas la même chose.

La fornication porneia signifie des rapports sexuels illicites entre des personnes non-mariées, tandis que l’adultère moikeia signifie des rapports sexuels hors mariage.
C’est donc précis, strict, et ainsi un exemple clair de cette utilisation. 

 

On peut en trouver d’autres exemples en Matthieu 15, 19 ; Marc 7, 21 ; Galates 5, 19-21

Matthieu a écrit principalement aux Juifs, pour prouver que Jésus-Christ était le Messie. Il traitait spécifiquement de questions et de problèmes de thématique juive, comme le Messie, la prophétie, la mauvaise interprétation des Lois juives, les fiançailles, le Mariage, et le divorce.

Lorsque nous aborderons les “ clauses d’exception ” dans les chapitres 5 et 19 de Matthieu, il est essentiel que nous gardions cela à l’esprit, afin d’interpréter correctement.

Jusqu’à présent, nous avons montré qu’essayer de donner à fornication le sens d’adultère, immoralité ou manque de chasteté viole la vérité évidente de nos versets de base clairs (Luc 16, 18 ; Marc 10, 11-12 ; 1 Corinthiens 7, 10-11, 39 ; Romains 7, 2-3.)

Si cela signifiait l’une de ces trois choses, alors nous devrions complètement éliminer tous les versets singuliers clairs que nous avons étudié jusqu’à présent, ou on ne pourrait vraiment pas les interpréter de cette façon.

Si fornication, dans les chapitres 5 et 19 de Matthieu, signifie que l’adultère, le manque de chasteté, ou l’immoralité générale sont des motifs de divorce et donnent le droit de se remarier tant que le premier conjoint est encore en vie, alors Jésus et Paul étaient tous deux dans l’erreur.

Et si nous croyons qu’ils étaient dans l’erreur sur ce sujet important, comment leur faire confiance sur les autres ?

Jésus a dit que les couples devenaient ” Une Seule Chair “. Et Il a aussi dit qu’ils ne pouvaient pas être séparés.

Paul a dit en 1 Corinthiens 7 (paraphrase) :
« Si vous vous séparez, restez célibataire ou remariez-vous avec votre unique mari.
Si vous divorcez et en épousez un autre avant que votre premier époux ne meure,
vous êtes adultère ;
et à moins que vous ne vous repentiez de ce péché,
vous n’hériterez pas du Royaume de Dieu. »

Une fois que nous avons comparé les passages clairs de l’Écriture avec ceux qui ne le sont pas, une évidence commence à se faire jour.


Pour comprendre les “ clauses d’exception ”, nous devons comprendre ce que Matthieu disait vraiment aux Juifs, dans les chapitres 5 et 19 de Matthieu. Nous devons comprendre les idiosyncrasies (réactions) sociales auxquelles Matthieu devait s’adresser.

Lorsque Matthieu a inséré l’expression « si ce n’est pour cause de fornication », il l'a fait à cause de ses lecteurs juifs et leurs coutumes sociales uniques concernant les fiançailles.

Beaucoup d’écrivains de nos jours, en lisant les versets de base clairs en Marc et Luc, disent : « On ne peut pas prendre ces versets seuls, il faut inclure Matthieu 5 et 19 pour équilibrer. »

Voici ma réponse : « Pourquoi aurions-nous un privilège que les premiers croyants n’ont jamais eu ? »

Ce dont ces hommes n’ont pas conscience, c’est que Matthieu a été écrit après Marc et Luc. Cette soi-disant exception n’était pas disponible lorsque Marc et Luc ont été écrits. La vérité est que ce n’est pas du tout une exception !

Une fois que nous avons compris la signification historique et la pertinence sociale des “exceptions de fornication”, il devient évident que Jésus, dans les chapitres 5 et 19 de Matthieu, était totalement en accord avec tous les passages de l’Écriture concernant le Mariage et le divorce.

Il confirmait encore le caractère universel et permanent des Lois du Mariage. Il insistait encore sur Son désir que nos vies soient pures et chastes. Mais Il montrait aussi aux Juifs que la concession que Moïse avait faite prenait fin.

Il n’était pas nécessaire de parler de ces idiosyncrasies dans les Évangiles de Marc et Luc. Rappelez-vous que Marc a été écrit aux Romains et Luc aux Grecs.

Nous allons maintenant aborder ces clauses en gardant cela à l’esprit, afin de voir si l’on peut retrouver une interprétation cohérente et vraie.



Publié dans CHRIST & l'ÉGLISE

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